... mais de bonnes ambitions
di André Bazin Cahiers du Cinéma
Je mesure combien il est difficile de défendre le film d'Alexandre Astruc aux yeux d'un public que rien ne prépare à sa nouveauté. Il a tout contre lui, ses qualités et ses défauts. Ses qualités parce qu'elles vont à l'encontre de nos habitudes cinématographiques, parce qu'elles exigent du spectateur un effort d'attention, d'intelligence et de sympathie laborieuse que l'on n'est qu'exceptionnellement disposé à fournir lorsqu'on va se distraire au cinéma. Ses défauts, parce que ceux-ci, au lieu d'atténuer le choc et le tranchant de l'art du metteur en scène, versent au contraire du vinaigre sur les plaies qu'il a causées. [...]
di André Bazin, articolo completo (4686 caratteri spazi inclusi) su Cahiers du Cinéma 31 octobre 1955