L'uomo e il diavolo

Des caractères

Je l'avoue d'emblée, sans plus d'arrogance que de fausse honte, je ne suis point ce qu'on appelle stendhalien. Il m'a toujours fallu me forcer pour lire La Chartreuse et Le Rouge et le Noir. J'irai même jusqu'à avouer que de ce dernier roman, je n'étais jamais parvenu à absorber plus que des fragments. Je sais que cet aveu va scandaliser plus d'un lecteur et je n'en suis pas particulièrement fier, mais devrais-je compromettre une partie de ma réputation, je le crois nécessaire à ce qui va suivre: c'est au cinéma que je dois de reconsidérer mes sentiments à l'égard de Stendhal et d'y revenir, sinon avec l'enthousiasme que je vois à beaucoup, du moins avec un intérêt actif et qui m'amène à surmonter mes premières impressions. [...]

di André Bazin, articolo completo (8564 caratteri spazi inclusi) su décembre 1954