A la recherche du temps perdu
di André Bazin Cahiers du Cinéma
J'apprécie ce soir le bonheur de n'être point metteur en scène, car je n'oserais plus toucher une caméra après avoir vu Paris 1900
Voilà le cinéma pur! une pureté déchirante jusqu'aux larmes. Je dois au film de Nicole Védrès quelques-unes des émotions les plus intenses que m'ait données le cinéma.
Nicole Védrès, et la petite équipe dont je sais qu'il serait profondément injuste de la séparer, ont réalisé, avec ce film de montage uniquement composé de documents authentiques, quelque chose de monstrueusement beau, dont l'apparition bouleverse les normes esthétiques du cinéma, aussi profondément que l'œuvre de Marcel Proust a pu bouleverser le roman. [...]
di André Bazin, articolo completo (3683 caratteri spazi inclusi) su Cahiers du Cinéma 30 septembre 1947