"Shirin" : Abbas Kiarostami et ses jeux de miroirs
di Jean-Luc Douin Le Monde
Voilà un film comme vous n'en n'avez jamais vu. Un film miroir. Un film entièrement situé dans une salle de projection, où la caméra tourne le dos à l'écran. Ce que nous y montre Abbas Kiarostami, ce sont les yeux des 108 femmes qui assistent à cette projection, 108 femmes voilées, des Iraniennes. Le film que regardent ces femmes s'appelle Shirin. Celui qui montre l'impact de Shirin sur le visage de ces spectatrices se nomme Shirin lui aussi. C'est toute l'astuce de Kiarostami, qui a tourné les deux, le visible et l'invisible. [...]
di Jean-Luc Douin, articolo completo (4042 caratteri spazi inclusi) su Le Monde 20 gennaio 2010