Serge Daney
On avait raison de dire tant de bien de Naruse. Nuages flottants (1955) n 'est pas prêt de sortir de nos mémoires.
Quand on découvre un cinéaste et qu'on veut lui rendre hommage, le plus simple est de commencer par décrire l'effet que produit son cinéma. Soit Mikio Naruse (1905-1969). Soit un “effet-Naruse”. Pour le décrire, prendre la première métaphore qui, le film fini, flotte tel un nuage, dans le ciel embrumé du cerveau critique.
Pendant des années, devant nos télévisions, nous avons vu des films et des téléfilms américains et ils avaient un petit air bizarre. [...]
di Serge Daney, articolo completo (4355 caratteri spazi inclusi) su 27 janvier 1984